| dc.description.abstract | Les forêts, écosystèmes dynamiques présents depuis le Dévonien, ont évolué pour devenir des conservatoires de biodiversité. En Algérie, la gestion forestière a longtemps été axée sur la production de bois, mais une vision plus écologique commence à émerger. Les insectes ravageurs représentent une menace majeure pour les forêts, comme le montrent des exemples en Amérique, en France et en Tunisie. Notre étude se concentre sur la cédraie de l'Ouarsenis, une des plus remarquables d'Algérie, répartie sur trois sites : station 1 ( exposition Nord ), station 2 ( exposition Est) et une station 3 ( exposition ouest). L'entomofaune a été étudiée par le battage et le prélèvement de branches, avec un total de 420 branches échantillonnées. Au cours de sept sorties, 34 espèces et 6793 individus, principalement trois espèces de cochenilles, ont été collectés. C. kabyliensis était la plus abondante, et les différences d'abondance entre les espèces étaient significatives. L'analyse de variance a montré une similarité entre les orientations au sein des stations, mais une distinction entre les stations 1 et 2 d'une part, et Station 3 d'autre part. La cédraie abrite une faune diversifiée, incluant des phytophages, xylophages, entomophages, et des espèces accidentelles ou spécifiques au cèdre. Trois ravageurs principaux (cochenille, chenille processionnaire, puceron) et leurs ennemis naturels (coccinelles, diptères parasites) ont été étudiés. Des recherches futures aborderont la bioécologie des ravageurs pour mieux comprendre leur impact sur les cèdres | en_US |
| dc.subject | Forêts, biodiversité, cèdre, Ouarsenis, cochenilles, ravageurs, entomofaune, gestion écologique, Algérie. | en_US |